Le Mexique exige des États-Unis qu'ils reconnaissent leur rôle dans la fourniture d'armes aux cartels

Une demande du Mexique aux États-Unis
Un procès à 10 milliards de dollars
La loi sur la protection du commerce licite des armes
L'affaire relancée en appel
Des activités non couvertes par la loi
Plusieurs fabricants poursuivis
Des armes de guerre
Des arsenaux conséquents
Un défi pour les forces de l'ordre
Des mitraillettes semi-automatiques
Un facteur de violence
Un second procès
Presque un million de nouvelles armes chaque année
Une proportion significative
Une part importante produite par les gros fabricants
Une demande du Mexique aux États-Unis

Le Mexique a exigé des États-Unis qu'ils reconnaissent le rôle de leur industrie des armes à feu dans la contrebande d'armes à destination des cartels de la  d r o g u e, au sud de la frontière.

Un procès à 10 milliards de dollars

En 2021, Mexico avait intenté une action en justice pour un montant de 10 milliards de dollars contre certains des plus gros fabricants d'armes américains, auxquels le gouvernement mexicain attribue une responsabilité dans la situation du pays.

La loi sur la protection du commerce licite des armes

Un juge d'une juridiction inférieure a rejeté cette action en 2022, estimant que la loi sur la protection du commerce licite des armes (PLCAA) protégeait les fabricants.

L'affaire relancée en appel

Cependant, une cour d'appel de Boston a relancé l'affaire en janvier 2024, permettant au gouvernement mexicain de poursuivre l'action en justice.

Des activités non couvertes par la loi

Selon 'Reuters', les juges d'appel ont estimé que la demande mexicaine relevait des exceptions prévues par le PLCAA, qui protège les fabricants des conséquences d'une utilisation abusive des armes.

Plusieurs fabricants poursuivis

Le Mexique poursuit plusieurs des principaux fabricants d'armes américains, comme Smith & Wesson, Beretta, Glock, Colt et Ruger.

"Une grande nouvelle"

La ministre mexicaine des Affaires étrangères, Alicia Barcena, a déclaré que cette décision était une "grande nouvelle" sur son compte 'X'. Toutefois, elle a immédiatement demandé une enquête sur une autre question.

Des armes de guerre

Selon 'Associated Press', la cheffe de la diplomatie mexicaine a demandé aux États-Unis d'examiner les raisons pour lesquelles des armes de guerre se retrouvent entre les mains des cartels.

Des arsenaux conséquents

L'agence de presse rappelle que l'armée mexicaine a déclaré en juin dernier avoir saisi 221 mitrailleuses, 56 lance-grenades et une douzaine de lance-roquettes aux cartels de la  d r o g u e  depuis la fin de l'année 2018.

Un défi pour les forces de l'ordre

De tels arsenaux sont un défi pour les forces de l'ordre qui participent, aux côtés de l'armée, à la guerre contre les stupéfiants au Mexique.

Des mitraillettes semi-automatiques

Toutefois, selon 'AP News', le problème le plus grave pour le Mexique vient des mitraillettes semi-automatiques dont l'usage est autorisé pour les civils aux États-Unis et qui sont passées en contrebande à la frontière.

Un facteur de violence

Ces armes sont l'un des principaux facteurs de la violence des cartels au Mexique, où les civils ne sont autorisés à porter des armes de faible calibre qu'à des conditions très strictes. Les armes américaines sont donc un atout décisif pour les cartels.

Un second procès

En 2022, le Mexique a intenté une deuxième action en justice contre des marchands d'armes des États frontaliers qui auraient vendu des armes à des hommes de paille, lesquels les auraient ensuite revendues à des contrebandiers.

Presque un million de nouvelles armes chaque année

Comme le rappelle 'Reuters', le gouvernement mexicain affirme que, chaque année, 880 000 armes à feu entrent illégalement sur son territoire par la frontière américaine.

Une proportion significative

Cela signifie qu'environ 2,2 % des 40 millions d'armes fabriquées chaque année aux États-Unis franchissent la frontière mexicaine en toute illégalité.

Une part importante produite par les gros fabricants

'Reuters' indique également que 68 % d'entre elles (plus d'un demi-million) sont fabriquées par les entreprises actuellement poursuivies par les autorités mexicaines.

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